Local B-2614
Notre convention est échue depuis le 22 juin 2022. Il a été convenu avec l’employeur que les travaux de négociation commencent à la session d’automne. Le dépôt du cahier de demande est prévu pour le 30 septembre 2022.
Le comité de prénégociation élu en janvier 2022 et l’exécutif de votre syndicat ont travaillé fort ces 9 derniers mois à l’élaboration de nouvelles demandes dans le but d’améliorer les conditions de travail de tous nos membres.
Afin de faire approuver les travaux du comité de prénégociation et de l’exécutif sur le cahier des demandes pour le renouvellement de notre convention, deux assemblées générales spéciales ont été convoquées :
Vers la reconnaissance !
Il existe trois clés pour évaluer la rémunération d’un employé : l’équité interne, l’équité externe et l’équité individuelle. Je m'intéresserai uniquement aux deux premières.
On parle d’équité interne relative à la rémunération lorsque les employés d’une organisation ont l’impression qu’ils sont rémunérés d’une façon juste par rapport à la valeur relative de leur emploi au sein d’une organisation.
On parle d’équité externe relative à la rémunération lorsque les employés d’une organisation ont l’impression qu’ils sont rémunérés d’une façon juste par rapport aux personnes qui exercent une tâche similaire au sein d’une autre organisation.
La rémunération des chargé.es de cours du SEG me semble adéquate lorsqu’on la compare à la rémunération de chargé.es de cours dans d’autres universités. Je ne soulève donc pas de questionnement quant à l’équité externe.
Cependant, quant à l’équité interne, la situation est différente.
Avec quels enseignants pourrions-nous, à l’interne, comparer la tâche des chargé.es de cours? Une base de comparaison s’impose pour plusieurs raisons : les maîtres d’enseignement. Afin que cette comparaison se fasse sur des critères rigoureux, le SCCÉTS-SEG a demandé à une firme spécialisée dans l’évaluation comparative des emplois de comparer la tâche et la rémunération des chargé.es de cours et des maîtres d’enseignement.
La firme SFAP-salaire et rémunération, sous la direction de l’actuaire André Pelletier, a effectué cette étude. En considérant les paramètres de son étude, M. Pelletier conclut que pour une même tâche, les maîtres d’enseignement ont une rémunération de 30,7 % supérieure aux chargé.es de cours.
Je vous laisse en prendre connaissance par vous-mêmes et tirer vos propres conclusions.
Cependant, pour plusieurs raisons, il m'apparaît que cette différence de rémunération est bien davantage de l’ordre de 100% ou même bien plus. Je me permettrais cependant de mettre en exergue certains aspects de ce dossier sous forme de commentaires qui justifient cette dernière assertion.
Mais examinons quand même en quoi consiste la coordination des cours. Pour la plupart des enseignants, cette tâche consiste à inscrire dans le plan de cours la date des examens intra-semestriels et à confectionner l’examen final commun. Cependant, il y a des faits qui doivent être pris en compte. L’examen final est souvent produit en retard et sans la consultation préalable des personnes chargées de cours, ce qui pose un problème aux chargé.es de cours qui connaissent trop tard les contenus des examens, et ce sans pouvoir les amender ou corriger. Parfois aussi, c’est le chargé de cours, qui, de facto, doit rédiger l’examen final.
Une autre façon d’examiner la tâche de la coordination de cours est de répondre à la question suivante : est-il justifiable d’accorder une rémunération de $40 000.00 à $50 000.00 par année pour confectionner trois examens finaux communs par année?
Bref, la norme comparative de 30.7% calculée par M. Pelletier m'apparaît même être une considérable sous-estimation de la réalité parce que M. Pelletier devait se baser sur des données strictes pour établir son rapport. Cependant tous au SEG savons pertinemment que ces données ne reflètent souvent pas la réalité.
Conséquemment, il est clair pour moi qu’il existe une injustice de traitement interne intergroupe à l’ÉTS entre les personnes chargées de cours et les maîtres d’enseignement.
À l'exécutif, nous envisageons de tenir un forum de discussion sur le rapport Pelletier afin que tous les tenants et aboutissants de ce rapport soient bien compris. Nous vous tiendrons au courant.
Alain Régnier
Président SCCÉTS-SEG
Août 2022
Ce rapport fait une synthèse de différents aspects concernant l’exercice de la liberté académique en enseignement supérieur et ses conséquences sur la vie des chargé.es de cours. Il s’appuie sur « la Recommandation concernant la condition du personnel enseignant de l'enseignement supérieur » de l’UNESCO publiée en 1997.
Des thèmes majeurs qui nous touchent directement sont analysés :
Bonne lecture.
Ce rapport documente ce qui entoure la formation à distance (FAD) dans les universités québécoises pour développer un argumentaire fondé sur des faits afin de justifier les demandes de négociation incluses dans la plateforme 2019-2022. Ce rapport, commandé par le regroupement universitaire, fait un état des lieux de la formation à distance, en analysant une quinzaine de conventions dont douze proviennent des syndicats de chargé.es de cours.
Bonne lecture.
Syndicat des chargé.es de cours de l’ÉTS
Département des enseignements généraux
1111, rue Notre-Dame Ouest, Montréal, Qc H3C 6M8
Local B-2614
514 396-8800 ext. 7786
RENCONTRES AU LOCAL SUR R.V.