PRIORITÉS DE NÉGOCIATION :

  1. DIMINUER LA PRÉCARITÉ
    • Embauche prioritaire des personnes chargés de cours (PCC) qualifiées.
    • Limitation de la taille des groupes : moyenne cible à 35 étudiants, maximum à 40
  2. RESPECT DE LA LIBERTÉ ACADÉMIQUE, DE L'AUTONOMIE PROFESSIONNELLE DES PCC ET RESPECT DE L’ÉQUITÉ INTERGROUPE
    • Respect de l’autonomie professionnelle
    • Respect de l’équité intergroupe entre les PCC et les professeurs enseignants.
  3. ENCADREMENT DES PCC
    • Revoir le processus d’évaluation académique
    • Climat de bienveillance et de confiance dans le but de favoriser le développement professionnel des PCC.
    • Budget pour la formation et le perfectionnement.
  4. CONDITIONS DE TRAVAIL
    • Reconnaissance et compensation de l'ensemble des tâches complémentaires et connexes à l'enseignement d'une charge de cours.
  5. RÉMUNÉRATION
    • Augmentation de salaire de 2 % plus le taux le plus élevé entre la PSG ou la majoration liée à l’augmentation du coût de la vie.
    • Prime lorsqu’une PCC enseigne l’été et le soir.
    • Indemnité de départ en cas de fin d’emploi ou de retraite.

Notre convention est échue depuis le 22 juin 2022. Il a été convenu avec l’employeur que les travaux de négociation commencent à la session d’automne. Le dépôt du cahier de demande est prévu pour le 30 septembre 2022.

Le comité de prénégociation élu en janvier 2022 et l’exécutif de votre syndicat ont travaillé fort ces 9 derniers mois à l’élaboration de nouvelles demandes dans le but d’améliorer les conditions de travail de tous nos membres.

Afin de faire approuver les travaux du comité de prénégociation et de l’exécutif sur le cahier des demandes pour le renouvellement de notre convention, deux assemblées générales spéciales ont été convoquées :

  • A.G. Spéciale -- samedi 10 septembre 2022
  • A.G. Spéciale -- samedi 17 septembre 2022

Vers la reconnaissance !

Comité de négociation

Comité de mobilisation

Rapport Pelletier

Rapport Pelletier - Étude comparative ETS.pdf

Analyse par Alain Régnier, président de notre syndicat :

Il existe trois clés pour évaluer la rémunération d’un employé : l’équité interne, l’équité externe et l’équité individuelle. Je m'intéresserai uniquement aux deux premières.

On parle d’équité interne relative à la rémunération lorsque les employés d’une organisation ont l’impression qu’ils sont rémunérés d’une façon juste par rapport à la valeur relative de leur emploi au sein d’une organisation.

On parle d’équité externe relative à la rémunération lorsque les employés d’une organisation ont l’impression qu’ils sont rémunérés d’une façon juste par rapport aux personnes qui exercent une tâche similaire au sein d’une autre organisation.

La rémunération des chargé.es de cours du SEG me semble adéquate lorsqu’on la compare à la rémunération de chargé.es de cours dans d’autres universités. Je ne soulève donc pas de questionnement quant à l’équité externe.

Cependant, quant à l’équité interne, la situation est différente.

Avec quels enseignants pourrions-nous, à l’interne, comparer la tâche des chargé.es de cours? Une base de comparaison s’impose pour plusieurs raisons : les maîtres d’enseignement. Afin que cette comparaison se fasse sur des critères rigoureux, le SCCÉTS-SEG a demandé à une firme spécialisée dans l’évaluation comparative des emplois de comparer la tâche et la rémunération des chargé.es de cours et des maîtres d’enseignement.

La firme SFAP-salaire et rémunération, sous la direction de l’actuaire André Pelletier, a effectué cette étude. En considérant les paramètres de son étude, M. Pelletier conclut que pour une même tâche, les maîtres d’enseignement ont une rémunération de 30,7 % supérieure aux chargé.es de cours.

Je vous laisse en prendre connaissance par vous-mêmes et tirer vos propres conclusions.

Mes constats

Cependant, pour plusieurs raisons, il m'apparaît que cette différence de rémunération est bien davantage de l’ordre de 100% ou même bien plus. Je me permettrais cependant de mettre en exergue certains aspects de ce dossier sous forme de commentaires qui justifient cette dernière assertion.

  1. La charge d’enseignement des maîtres d’enseignement considérée par M. Pelletier est 6 cours par année. M. Pelletier était obligé de prendre cette norme puisque c’est celle qui est officiellement indiquée dans la convention collective des maîtres d’enseignement. Posons maintenant la question: combien de maîtres d’enseignement ont enseigné 6 cours par année durant les 5 dernières années? La plupart du temps, les maîtres d’enseignement dispensent 4 cours par année et très exceptionnellement 5 cours. Il est évident que cette norme de 6 cours par année n’existe que sur le papier. Donc, si la rémunération des maîtres d’enseignement avait été considérée pour 4 cours au lieu de 6, nous ne parlerions plus de 30.7% mais d’une proportion beaucoup plus élevée.
  2. On nous rétorquera que la tâche de coordination des cours effectuée par les maîtres d’enseignement explique les dégrèvements systématiques de 2 cours par année qui leur sont accordés. Cette tâche de coordination a été très généreusement évaluée par M. Pelletier en faveur des maîtres d’enseignement. C’est la raison pour laquelle le pointage des maîtres d’enseignement est beaucoup plus élevé que celui des chargé.es de cours (voir le rapport). Donc elle ne doit pas être considérée en sus de la charge d’enseignement de 6 cours, mais en remplacement de deux d’entre eux.

Mais examinons quand même en quoi consiste la coordination des cours. Pour la plupart des enseignants, cette tâche consiste à inscrire dans le plan de cours la date des examens intra-semestriels et à confectionner l’examen final commun. Cependant, il y a des faits qui doivent être pris en compte. L’examen final est souvent produit en retard et sans la consultation préalable des personnes chargées de cours, ce qui pose un problème aux chargé.es de cours qui connaissent trop tard les contenus des examens, et ce sans pouvoir les amender ou corriger. Parfois aussi, c’est le chargé de cours, qui, de facto, doit rédiger l’examen final.

Une autre façon d’examiner la tâche de la coordination de cours est de répondre à la question suivante : est-il justifiable d’accorder une rémunération de $40 000.00 à $50 000.00 par année pour confectionner trois examens finaux communs par année?

Bref, la norme comparative de 30.7% calculée par M. Pelletier m'apparaît même être une considérable sous-estimation de la réalité parce que M. Pelletier devait se baser sur des données strictes pour établir son rapport. Cependant tous au SEG savons pertinemment que ces données ne reflètent souvent pas la réalité.

Conséquemment, il est clair pour moi qu’il existe une injustice de traitement interne intergroupe à l’ÉTS entre les personnes chargées de cours et les maîtres d’enseignement.

À l'exécutif, nous envisageons de tenir un forum de discussion sur le rapport Pelletier afin que tous les tenants et aboutissants de ce rapport soient bien compris. Nous vous tiendrons au courant.

Alain Régnier

Président SCCÉTS-SEG

Août 2022

Rapport FNEEQ sur la reconnaissance de la liberté académique

Mémoire FNEEQ sur la reconnaissance de la liberté académique-2021-06-30.pdf

Ce rapport fait une synthèse de différents aspects concernant l’exercice de la liberté académique en enseignement supérieur et ses conséquences sur la vie des chargé.es de cours. Il s’appuie sur « la Recommandation concernant la condition du personnel enseignant de l'enseignement supérieur » de l’UNESCO publiée en 1997.

Des thèmes majeurs qui nous touchent directement sont analysés :

  1. Liberté d’enseigner (À lire page 8)
  2. Autonomie professionnelle et autonomie de gestion collégiale (À lire page 11)
  3. Statut précaire des chargé.es de cours, en particulier les chargée de cours de carrière (À lire pages 21 à 23)

Bonne lecture.

Rapport sur la formation à distance (FAD)

ANALYSE DE LA FORMATION À DISTANCE, CONSTATS ET ENJEUX [Novembre 2020].pdf

Ce rapport documente ce qui entoure la formation à distance (FAD) dans les universités québécoises pour développer un argumentaire fondé sur des faits afin de justifier les demandes de négociation incluses dans la plateforme 2019-2022. Ce rapport, commandé par le regroupement universitaire, fait un état des lieux de la formation à distance, en analysant une quinzaine de conventions dont douze proviennent des syndicats de chargé.es de cours.

Bonne lecture.

Syndicat des chargé.es de cours de l’ÉTS
Département des enseignements généraux

1111, rue Notre-Dame Ouest, Montréal, Qc H3C 6M8

Local B-2614

514 396-8800 ext. 7786

RENCONTRES AU LOCAL SUR R.V.